JPM - Films vus - Notules -  Septembre 2019

Notules - Septembre 2019

 

Plus courtes que les critiques, les notules traitent d’un ou plusieurs films, ou de sujets d’actualité en rapport avec le cinéma. Jusqu’en septembre 2004, elles provenaient de divers forums aujourd’hui disparus. Par la suite, elles s’en affranchissent et sont rédigées directement ici.

Œuvres (en italiques, autres que des films de cinéma) : Roubaix, lumière – The wrong man – Le faux coupable – AndyRiver of grassLe mariage de VeridaFlesh outFourmiDeux moiUn jour de pluie à New YorkEdith - En chemin vers son rêveEdithFête de familleFantaisie ImpromptuAd astra – Star Wars – 2001: a space odyssey – Downton AbbeyCeux qui travaillentPort AuthorityDemain est à nous

Personnes citées : Arnaud Desplechin – Alfred Hitchcock – Antoine Reinartz – Julien Weill – Alice Taglioni – Vincent Elbaz – Kelly Reichardt – Michela Occhipinti – Julien Rappeneau – Maleaume Paquin – Jean Reno – Pierre Gommé – Cédric Klapisch – François Civil – Woody Allen – Jude Law – Timothée Chalamet – Simon Hunter – Cédric Kahn – Frédéric Chopin – Catherine Deneuve – James Gray – Brad Pitt – Stanley Kubrick – Arthur C. Clarke – Danielle Lessovitz – Gilles de Maistre

Roubaix, lumière

Lundi 2 septembre 2019

Réalisé par Arnaud Desplechin

Sorti en France (Festival de Cannes) le 22 mai 2019

Sorti en France le 21 août 2019

À Roubaix, ville sinistre et sinistrée, une femme âgée est trouvée morte, étranglée un soir de Noël. Le commissaire Daoud enquête, secondé par son adjoint Louis. On arrête deux voisines, Claude et Marie, toxicomanes, alcooliques, lesbiennes bien que l’une des deux soit mère d’un petit garçon (qu’on ne verra jamais). Elles finissent par avouer, et le film montre tout le déroulement de l’enquête.

Le réalisateur avoue s’être inspiré d’un film très austère d’Alfred Hitchcock, The wrong man (en français, Le faux coupable), en vue de faire disparaître toute tentative de scénariser son histoire et de ne filmer que la réalité d’un fait divers s’étant vraiment déroulé à Roubaix en 2002.

Le film n’a que deux défauts. D’une part, il abuse du gros plan. D’autre part, l’avant-dernière séquence, celle de la reconstitution du crime, dure trois fois trop longtemps. Et puis, il se termine absurdement, par une courte scène où les deux policiers vont assister à... une course de chevaux, ce qui est totalement saugrenu et inutile.

Les quatre acteurs sont excellents, mais on remarque le personnage de Louis, très bien incarné par Antoine Reinartz.

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Andy

Mercredi 4 septembre 2019

Réalisé par Julien Weil

Sorti en France le 4 septembre 2019

Andy, film sorti ce matin, est bâti sur un très mauvais scénario, qui n’a ni queue ni tête. Le seul intérêt de ce pitoyable navet est dans la beauté d’Alice Taglioni qui est la seule à donner un peu d’énergie à cette histoire. Et on peine à croire que Vincent Elbaz, qui tente une carrière d’escort boy (prostitué mâle, pour parler clairement) puisse séduire ses clientes, lui qui apparaît ici plutôt grassouillet. Bref, inutile de se déranger.

Au passage, on remarquera qu’une fois de plus, le titre d’un film n’est constitué que du nom de son personnage principal – ici, son pseudo sur Internet. Quelle imagination ils ont, ces auteurs de films !...

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River of grass

Vendredi 6 septembre 2019

Réalisé par Kelly Reichardt

Sorti aux États-Unis (Festival de Sundance) en janvier 1994

Sorti en France le 4 septembre 2019

Film déprimant, où tout est moche, y compris les personnages et les paysages. C’est la première œuvre d’une cinéaste-scénariste, mettant en scène une fille prénommé Cozy, qui s’est mariée sans amour et ne s’est pas intéressée à ses propres enfants. Elle part en cavale à travers les Everglades, en Floride côté fauché, avec un jeune chômeur qui a trouvé un revolver, et les deux vont errer, voler et tuer.

Rien n’intéresse vraiment, dans ce film. Sa seule qualité de ce film est d’être relativement court, 98 minutes. Depuis, la réalisatrice a fait d’autres films, dont je n’ai vu aucun.

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Le mariage de Verida

Lundi 9 septembre 2019

Réalisé par Michela Occhipinti
Titre original : Flesh out

Sorti en Allemagne (Festival de Berlin) le 12 février 2019

Sorti en France le 4 septembre 2019

Curieux pays que la Mauritanie, où les codes de la beauté féminine sont à l’inverse de ce qu’ils sont dans le reste du monde : pour plaire à leurs maris, les femmes doivent être... grosses ! C’est pourquoi les futures mariées doivent être gavées par leurs familles (le titre anglais signifie « étoffer »). Certaines refusent ce traitement barbare, mais il leur faut alors s’opposer à leurs parents et grands-parents.

Verida se trouve dans ce cas, bien que, hors de sa famille, elle soit plutôt moderne, comme ses copines. Outre cela, elle n’a jamais vu le fiancé que sa mère et sa grand-mère ont choisi pour elle, alors qu’un autre homme lui plairait davantage, mais qu’elle ne peut voir que lorsqu’il vient chez elle, muni de sa balance, afin de la peser !

Les nombreuses scènes de repas forcé (dix par jour, à partir de six heures du matin) sont assez répugnantes, et incitent le spectateur à s’imaginer dans la peau de la malheureuse fille, envers qui sa mère est impitoyable. Au point que la scène de fin, au bord de l’océan, semble suggérer que Verida s’est suicidée.

Le scénario est très efficace, et le film fonctionne bien.

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Fourmi

Mardi 10 septembre 2019

Réalisé par Julien Rappeneau

Sorti en France (Festival d’Angoulême) le 22 août 2019

Sorti en France le 4 septembre 2019

Comme le scénario, tiré d’une bande dessinée espagnole, n’offre aucune surprise (même le dénouement, lorsque le recruteur du club Arsenal revient sur sa décision de ne PAS recruter le jeune Théo, d’abord refusé parce que « trop petit », prétexte inepte), il faut se rabattre sur les acteurs. Or ils sont tous très bons, et les enfants ne sont pas inférieurs à leurs aînés. Il y a d’abord la vedette du film, Maleaume Paquin, déjà vu dans Rémi sans famille, qui joue très bien au football, qui n’est pas si petit, et qui possède un visage très mobile, beaucoup plus expressif que celui de Jean Reno – qui, heureusement, ne joue pas dans le film ! Puis Pierre Gommé, surprenant jeune hacker qui ne sort jamais de sa chambre parce qu’il est allergique à... l’air extérieur.

On s’amuse sans arrière-pensée.

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Deux moi

Lundi 16 septembre 2019

Réalisé par Cédric Klapisch

Sorti en France (Festival d’Angoulême) le 21 août 2019

Sorti en France le 11 septembre 2019

Comme le reconnaît le réalisateur, François Civil n’était pas le personnage, car il est trop sain pour jouer un type dépressif, mais son talent emporte tout.

Léger inconvénient : dès le début, on devine que les deux personnages principaux, qui ne se rencontrent jamais bien qu’ils habitent deux immeubles contigus, font leurs courses dans le même magasin et consultent deux psys mariés, vont s’aimer à la fin de l’histoire. Mais ce thème très ténu est délayé dans une multitude de scènes plutôt drôles, qui font tout passer, jusqu’à évincer l’invraisemblance du scénario.

Bien secondé, Klapisch semble avoir fait oublier ses précédents films, qui n’étaient pas fameux.

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Un jour de pluie à New York

Mercredi 18 septembre 2019

Réalisé par Woody Allen

Titre original : A rainy day in New York

Sorti en Pologne le 26 juillet 2019

Sorti en France le 18 septembre 2019

Après deux ou trois films assez ratés, Woody Allen a redressé la barre, probablement parce qu’il a retrouvé son cher New York. Le film est très agréable, et son dialogue, impossible à résumer, est un festival de répliques plein de drôleries souvent vachardes.

On retrouve avec plaisir et soulagement son goût pour les films anciens et pour le jazz. À noter, cette scène surprenante où la mère très convenable d’un étudiant cossard et pas du tout intéressé par les études lui révèle qu’elle a débuté dans la prostitution !

Deux détails n’ayant rien à voir avec le film lui-même : Jude Law a un petit rôle dans cette histoire, mais il est si bien maquillé qu’on ne le reconnaît pas du tout. D’autre part, le film a été produit par Amazon, or ce nom n’apparaît nulle part dans les deux génériques, car le commerçant a retiré sa signature et refusé de sortir sa production aux États-Unis, pour une histoire ridicule d’accusation de pédophilie envers le réalisateur, pourtant reconnu non coupable par un jugement tout ce qu’il y a de légal. Quel dommage que les deux principaux acteurs ont voulu se dédouaner en rendant leur cachet ! On croyait Timothée Chalamet intelligent, mais, en l’occurrence, il s’est conduit comme un idiot.

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Edith - En chemin vers son rêve

Vendredi 20 septembre 2019

Réalisé par Simon Hunter

Titre original : Edith

Sorti en Écosse (Festival d’Edimbourg) le 26 juin 2017

Sorti en France le 18 septembre 2019

Edith perd son mari, handicapé et désagréable. Sa fille veut la mettre dans une maison de retraite, mais Edith, qui n’a jamais pu vivre comme elle l’entendait, décide de partir plutôt... faire l’ascension du Mont Suilven, en Écosse. En chemin, elle engage un jeune homme qui tient un commerce d’équipements pour le camping, et qui gagne à peine sa vie : c’est lui qui l’accompagnera. Par chance, ils deviennent amis, et elle réussit son ascension.

Cette histoire est sympathique, aucun personnage ne s’avère négatif, et tant pis pour les grincheux de la critique professionnelle qui ont boudé le film, car jamais on ne trouve le temps long.

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Fête de famille

Lundi 23 septembre 2019

Réalisé par Cédric Kahn

Sorti en France (Festival d’Angoulême) le 24 août 2019

Sorti en France le 4 septembre 2019

Le réalisateur, dans ses déclarations à la presse, s’étend longuement sur les chansons qui illustrent certaines séquences de son film, et que j’ai trouvées un peu pesantes. En revanche, pas un mot sur le morceau qui est entendu trois fois, partiellement, dans le film, la Fantaisie Impromptu de Chopin, qui ne parle pas d’amour, elle.

Pour le reste, sur les dix personnages de cette histoire, je n’ai pas aimé du tout les deux cinglés qui font avancer l’intrigue, et rendent cette famille assez peu supportable. Catherine Deneuve porte le film sans rien faire de particulier, en s’efforçant de colmater les brèches ouvertes par les autres.

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Ad astra

Mardi 24 septembre 2019

Réalisé par James Gray

Sorti en Italie (Festival de Venise) le 29 août 2019

Sorti en France, au Royaume-Uni et en Irlande le 18 septembre 2019

Je n’ai jamais aimé les films de James Gray, qui m’ennuient profondément. Et le tapage médiatique orchestré pour vanter son petit dernier débouche sur un rien gigantesque : une fois de plus, une réflexion pseudo-philosophique sur les liens familiaux. Avec quelques erreurs factuelles, comme cette séquence sur la Lune, où des pirates attaquent les astronautes venus de la Terre, et ces coups de feu qui s’entendent comme s’ils se passaient sur Terre, au cours d’une attaque de banque : Gray commet la même bourde que le réalisateur des Star Wars, filmant des combats dans l’espace excessivement bruyants, comme si l’absence d’atmosphère permettait d’entendre quoi que ce soit.

On admire au début la technique permettant les destructions excessives des constructions humaines, mais cela ne va pas plus loin, et l’irruption des singes de laboratoire s’attaquant au seul humain présent dans le vaisseau spatial confine au grotesque.

Brad Pitt, co-producteur et vedette du film, a fait mieux, mais cela commence à dater.

Décidément, le 2001 de Kubrick reste inégalé, car son réalisateur et son scénariste Arthur C. Clarke avaient su introduire du mystère dans leur histoire. Ici, on a surtout introduit de l’ennui. À voir pour les images, sans plus.

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Downton Abbey

Mercredi 25 septembre 2019

Réalisé par Michael Engler

Sorti en Australie, en Grèce, en Hongrie, en Israël, aux Pays-Bas et en Serbie le 12 septembre 2019

Sorti en France et en Belgique le 25 septembre 2019

C’est évidemment une adaptation au grand écran du feuilleton télévisé ayant connu six saisons et un immense succès partout, succès très mérité. L’idée d’en faire un film de cinéma est née à l’époque de la saison 3.

Les personnages sont les mêmes, le cadre également, et l’originalité du scénario consiste en ce que le prétexte de l’histoire tourne autour d’une visite royale au château, où les vrais serviteurs de la famille sont écartés par les serviteurs du couple royal, donc humiliés. Mais la situation va se retourner en faveur des premiers, qui réussissent à renverser la situation.

C’est aussi et surtout un festival de vacheries, où tous participent allègrement. On se régale à écouter les dialogues, même si, dès le début, on sait que tout va s’arranger à la fin.

À noter, le plaidoyer en faveur de l’homosexualité, qui fut proscrite et condamnée au Royaume-Uni jusqu’en 1861 (punie de pendaison) puis dépénalisée en... 2001 !

L’auteur de cette histoire reste Julian Fellowes, également romancier de talent.

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Ceux qui travaillent

Jeudi 26 septembre 2019

Réalisé par Antoine Russbach

Sorti en Suisse (Festival de Locarno) le 7 août 2018

Sorti en France et en Belgique le 25 septembre 2019

Frank gère depuis son bureau de Genève le trafic des conteneurs géants qui apportent, dans les pays riches, les biens dont leurs habitants ne savent pas se passer. En réalité, il n’a jamais vu un navire de toute sa vie ! Sa hantise : les retards de ces bateaux, qui feraient perdre des fortunes aux sociétés dépendant de ces commerces. Aussi, lorsqu’il apprend par téléphone que l’équipage du bateau « Cervantes » a découvert à son bord un jeune passager clandestin désireux d’émigrer en Europe, mais qui est malade, il doit faire un choix redoutable, car l’équipage ne sait que faire : ajouter une escale au trajet prévu ferait perdre des fortunes aux transitaires. Franck oblige donc le commandant du navire à se « débarrasser » du malheureux, en offrant une prime copieuse à l’équipage !

Mais ce meurtre à distance arrive aux oreilles de ses patrons, qui le renvoient.

Devenu chômeur, la seule offre d’emploi qui se présente à lui vient d’une autre compagnie qui entend bien que Franck continuera dans ce comportement criminel, avec une prime importante à la clé. Dégoûté, et d’autant plus que l’aveu qu’il a fait à sa femme est vite connu de quatre de ses cinq enfants, il refuse.

Ce premier film, qui est un grand film, ne va pas plus loin, et ne conclut pas.

Le propos du film est très clair : le capitalisme est un système criminel qui fait bon marché de la vie humaine, et, hypocritement, nous en profitons tous, tout en le condamnant.

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Port Authority

Vendredi 27 septembre 2019

Réalisé par Danielle Lessovitz

Sorti en France (Festival de Cannes) le 18 mai 2019

Sorti en France le 25 septembre 2019

Encore un premier film, d’une réalisatrice qui veut raconter l’histoire d’une rencontre sans parvenir à la rendre intéressante, tant elle se disperse dans tous les azimuts. Le titre est le nom d’une gare routière de Manhattan, où aboutit Paul, le héros de cette histoire, un garçon de vingt ans qui arrive à New York, depuis Pittsburgh, espérant que sa demi-sœur l’attendra à l’arrivée. Mais elle ne s’est pas dérangée, et le garçon, sans ressources, se rabat sur deux types de groupes, l’un composé de Noirs hétéros qui détestent les homos, et un autre, tous noirs et homos, qui se consacrent au spectacle de rue. Au sein de ce groupe, une fille qui lui plaît énormément, et qui le trouve agréable, car il est beau garçon. Illico, il en tombe amoureux, avant qu’elle lui fasse comprendre qu’elle est un garçon, mais transsexuel. Il commence par la repousser car il n’aime pas les gays, mais trop tard, il ne peut plus se passer d’elle.

Ajoutons à tout cela que Paul, avec ses copains hétéros qui ont formé un gang de détrousseurs, participe à leurs méfaits, consistant à jeter hors de chez eux des pauvres très endettés, en se faisant passer pour des agents de l’immigration. Cela fait, ils saisissent leurs maigres biens pour les revendre. On gagne sa vie comme on peut...

Paul tente alors de s’intégrer au groupe de danseurs de rue, mais il ne sait rien faire, et on devine qu’il va se faire jeter. L’histoire n’a pas de fin. Inutile de cautionner ce magnifique ratage. La réalisatrice filme tout en caméra portée, ce qui aggrave le manque d’intérêt de son film. Il y a d’autres films à voir, bien supérieurs.

En bref : inutile de se déranger.Haut de la page

Demain est à nous

Lundi 30 septembre 2019

Réalisé par Gilles de Maistre

Sorti en France le 25 septembre 2019

Greta Grunberg n’était pas la seule : bien avant elle, d’autres enfants, de divers pays, ont fait leur possible pour alerter les adultes et leur rappeler leurs responsabilités.

Ce film montre l’action de sept enfants parmi des centaines d’autres, qui font et ont fait le maximum afin de remplacer les adultes qui ont tout abandonné : l’un arpente les rues de sa ville pour apporter de quoi manger ou se protéger aux sans-logis de sa ville, grâce à l’argent qu’il gagne en peignant des toiles ; un autre a créé une organisation qui ramasse les déchets et les revend, et a créé une banque (!) dont les clients sont des enfants ; et, en Afrique, une groupe de filles lutte contre les mariages forcés (on ne parle jamais de l’excision, mais celle qui les mène porte un T-shirt mentionant cette abomination) ; et ainsi de suite. Ils finissent par être invités en Suède pour participer aux débats destinés à donné un prix à celui qui a été le plus actif, le jeune Péruvien José Adolfo, le créateur, à sept ans, de la banque pour enfants.

Soit dit en passant, Greta Grunberg y était invitée, mais elle a refusé d’y aller, parce que les autres concurrents ont accepté de s’y rendre en avion !

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Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.