JPM - Films vus à la télé - Octobre 2016

Films vus à la télé - Octobre 2016

 

Il y a aussi des films à la télévision ! De bonnes chaînes du câble ou des satellites en diffusent, souvent d’excellents, parfois de grands classiques. On donnera sa préférence à celles qui ne massacrent pas l’image du film en y inscrivant leur logo, et, bien entendu, qui présentent les œuvres en version originale. Hélas, les chaînes du groupe Canal Plus ont renoncé à cette restriction, affichant de la publicité (!) sur le générique de fin – seules les chaînes d’OCS respectent encore les téléspectateurs... Après France 3 qui a conservé son Cinéma de Minuit durant des décennies, c’est aujourd’hui France 5 qui a pris le relais, avec toujours Patrick Brion comme présentateur et maître d’œuvre. Tous les films vus ne sont pas traités ici, on ne parlera que des meilleurs, ou des plus intéressants – ce qui n’est pas forcément la même chose.

Œuvres citées : Frankenstein s’est échappé !The curse of FrankensteinFélicie Nanteuil – Les enfants du paradis

Personnes citées : Terence Fisher – Peter Cushing – Christopher Lee – Marc Allégret – Marcel Achard – Curt Alexander – Charles de Peyret-Chappuis – Anatole France – Micheline Presle – Claude Dauphin – Louis Jourdan – Danièle Delorme – Roger Pigaut – Pierre Prévert

Frankenstein s’est échappé !

Jeudi 27 octobre 2016 - Ciné+ Classic

De Terence Fisher, en 1957. Scénario de Jimmy Sangster, d’après le roman de Mary Shelley. Durée, 1 heure et 22 minutes. Couleurs (Eastmancolour), format 1,66:1. Sorti au Royaume-Uni le 2 mai 1957, en France le 29 novembre 1957.

L’auteur du titre français n’a sans doute pas vu le film ! Il croit, faute souvent commise en France, que Frankenstein est le nom de la Créature monstrueuse créée par le savant fou. Or c’est ledit savant qui porte ce nom !

La production est due à la compagnie Hammer, qui était spécialiste des films d’horreur, courts et bien réalisés, souvent par Terence Fisher, qui d’ailleurs n’a pas fait que cela, mais a laissé son nom attaché à cette spécialité, bien avant que le gore vienne polluer les films de ce genre.

Les deux vedettes du film sont les illustres Peter Cushing, dans le rôle du savant fou, et Christopher Lee, qui était la Créature. Le film est court, comme on ne sait plus le faire.

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Félicie Nanteuil

Vendredi 28 octobre 2016 - Ciné+ Classic

De Marc Allégret, en 1942. Scénario de Marcel Achard (dialogues), Curt Alexander et Charles de Peyret-Chappuis (adaptation), d’après un roman d’Anatole France. Durée, 1 heure et 39 minutes. Noir et blanc, format 1,37:1. Sorti en Belgique le 20 décembre 1944, en France le 27 juin 1945.

Ce film a été tourné en 1942, donc durant l’Occupation, aux studios de la Victorine, proches de l’aéroport, à Nice, tout comme Les enfants du paradis. Mais sa sortie fut interdite par les nazis et ne sortit qu’en 1944 en Belgique et l’année suivante en France.

On voit ce film pour ses trois vedettes, Micheline Presle, Claude Dauphin et Louis Jourdan, mais des rôles secondaires sont tenus par de acteurs honorables, Danièle Delorme, Roger Pigaut, et Pierre Prévert, acteur et assistant-réalisateur. Malgré cela, le film, noyé dans la masse de films qui sortaient avec la Libération, n’eut guère de succès (l’histoire d’une femme comédienne partagée entre le comédien qui l’a révélée et un séducteur qui devient son amant), et ne laisse guère de souvenirs, sinon celui de sa vedette féminine, qui était et qui est restée très belle.

Marc Allégret a fait mieux et connu d’autres succès, il faut l’avouer.

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Dernière mise à jour de cette page le mardi 8 septembre 2020.