Kinopoivre, les films critiqués par Jean-Pierre Marquet - Vite !

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Les critiques et notules de ce site peuvent sembler longues aux lecteurs pressés. Pour eux, ces aperçus en peu de mots. Ils sont classés par pages, en suivant l’ordre alphabétique. Au sommaire de celle-ci, Quantum of solace et Quills, la plume et le sang.

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Barême :

Classique 4 étoiles

À voir absolument 3 étoiles

À voir 2 étoiles

À voir à la rigueur 1 étoile

Inutile de se déranger 0 étoile

À fuir À fuir

Q

Quantum of solace0 étoile
de Marc Forster
avec Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric, Judi Dench, Giancarlo Giannini

Quantum of solace pêche par son manque d’intérêt, le vide de ses personnages et sa réalisation inutilement tapageuse.

Nous avons ici la suite de Casino Royale, version de 2006 : la femme qu’aimait James Bond a été tuée, et 007 veut la venger. Toute l’histoire n’est donc qu’une suite de poursuites, en Italie, en Autriche, en Amérique du Sud, et un festival de cascades et d’explosions, le tout sans un atome d’humour, à l’image de son interprète Daniel Craig, qu’on n’imagine pas capable de sourire ou de plaisanter comme ses prédécesseurs dans le rôle.

Cela commence par une séance de torture opérée sur un malfrat par les services secrets britanniques, qui font cela... en Italie. Puis on est conduit en Haïti, pour faire connaissance avec le méchant de l’histoire, qui se trouve être un Français, Dominic Greene, lequel veut mettre la mai sur les ressources en eau de la Bolivie, et donc subventionne le coup d’État à venir d’un certain général Medrano (!). Bien entendu, Bond va faire échouer l’affaire, et comme Greene est le chef de la bande responsable de la mort de celle qu’il aimait, il se venge en l’abandonnant en plein désert bolivien.

Mais tout le récit cafouille, on n’y comprend pas grand-chose, et l’agent 007 est devenu ennuyeux.

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Quills, la plume et le sang1 étoile
de Philip Kaufman
avec Geoffrey Rush, Kate Winslet, Joaquin Phoenix, Michael Caine

Le marquis de Sade est interné à l’asile d’aliénés de Charenton, or il parvient à faire passer à l’extérieur ses manuscrits pornographiques, ce qui énerve Napoléon. On lui envoie un médecin qui va se charger de serrer la vis au divin marquis, jusqu’ici gardé par un jeune abbé trop idéaliste. Mais Sade est un dur à cuire : on lui confisque son papier, son encre et ses plumes, il écrit sur ses draps avec du vin et un os de poulet ; on lui enlève sa literie et on le met à la diète, il écrit sur ses vêtements avec son sang ; on l’enferme nu dans une cellule vide, il écrit sur les murs avec ses excréments !

Bien sûr, l’histoire finira très mal. En dépit de quelques libertés prises avec la vérité historique, le récit est très fort et plaide ardemment en faveur de la liberté d’expression. Le marquis mort, c’est dans la personne de son ancien geôlier, le jeune abbé, que passe l’esprit de liberté. Emprisonné, il veut écrire, on l’en empêche, il trouve un subterfuge, et toute l’histoire va recommencer. Moralité : on ne fait pas taire ceux qui, plus que tout, veulent crier la vérité sur leur époque.

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Dernière mise à jour de cette page le mardi 8 septembre 2020.