JPM - Films vus à la télé - Septembre 2009

Films vus à la télé - Septembre 2009

 

Il y a aussi des films à la télévision ! De bonnes chaînes du câble ou des satellites en diffusent, souvent d’excellents, parfois de grands classiques. On donnera sa préférence à celles qui ne massacrent pas l’image du film en y inscrivant leur logo, et, bien entendu, qui présentent les œuvres en version originale. Hélas, les chaînes du groupe Canal Plus ont renoncé à cette restriction, affichant de la publicité (!) sur le générique de fin – seules les chaînes d’OCS respectent encore les téléspectateurs... Après France 3 qui a conservé son Cinéma de Minuit durant des décennies, c’est aujourd’hui France 5 qui a pris le relais, avec toujours Patrick Brion comme présentateur et maître d’œuvre. Tous les films vus ne sont pas traités ici, on ne parlera que des meilleurs, ou des plus intéressants – ce qui n’est pas forcément la même chose.

Œuvres citées (en italiques, autres que des films) : La vie de château – Chronique provinciale – Bon voyage – Cyrano de Bergerac – Le hussard sur le toit – Monsieur Vincent – Topaze (1933) – Topaze (1951) – Qu’elle était verte ma vallée – How green was my valley – Les raisins de la colère – Woody et les robots – Sleeper – Hibernatus – Le train de 16h50 – Murder she said – 4.50 from Paddington – Ten little Indians – Le crime est notre affaire – That Hamilton woman – Marius (1931) – Autant en emporte le vent – Vitus, l’enfant-prodige – Vitus – L’emprise – Of human bondage – Autant en emporte le vent – L’ange bleu – Sénéchal le magnifique – Patton – Patton: Ordeal and triumph – A soldier’s story – The stripper – La planète des singes

Personnes citées : Jean-Paul Rappeneau – Alain Cavalier – Claude Sautet – Daniel Boulanger – Ernst Lubitsch – Maurice Cloche – Jean Bernard-Luc – Jean Anouilh – Vincent de Paul – Pierre Fresnay – Aimé Clariond – Le cardinal de Richelieu – Jean Debucourt – Lise Delamare – Gabrielle Dorziat – Michel Bouquet – Jean Carmet – Marcel Pérès – Marcel Vallée – Paul Demange – Harry-Max – Claude Nicot – Jean Rougerie – Jean-Marc Tennberg – John Ford – Philip Dunne – Richard Llewellyn – Walter Pidgeon – Greer Garson – Roddy McDowall – Maureen O’Hara – Woody Allen – Marshall Brickman – Louis de Funès – Diane Keaton – George Pollock – David D. Osborn – David Pursall – Jack Seddon – Agatha Christie – Margaret Rutherford – Pascal Thomas – Catherine Frot – André Dussollier – Alexander Korda – Walter Reisch – Robert Cedric Sherriff – Marcel Pagnol – Laurence Olivier – Vivien Leigh – Horatio Nelson – Emma Hamilton – Sir William Hamilton – Rudolph Maté – Winston Churchill – Fredi M. Murer – Peter Luisi – Lukas B. Suter – Teo Gheorghiu – John Cromwell – Lester Cohen – W. Somerset Maugham – Ann Coleman – Leslie Howard – Bette Davis – Marlene Dietrich – Jean Boyer – Jean-Jacques Rouff – Jean Manse – Serge Véber – Fernandel – Franklin J. Schaffner – Ladislas Farago – Omar N. Bradley – Francis Ford Coppola – Edmund H. North –

George Patton – George C. Scott

 

La vie de château

Mercredi 2 septembre 2009 - Ciné Cinéma classic

De Jean-Paul Rappeneau, en 1966. Scénario du réalisateur, d’Alain Cavalier et de Claude Sautet, avec des dialogues de Daniel Boulanger. Durée, 1 heure et 33 minutes. Noir et blanc, format 1,66/1, tronqué à la télévision pour satisfaire à la mode du 16/9 (qui équivaut à 1,78/1). Sorti en France le 25 janvier 1966.

Après un premier essai en 1958, Chronique provinciale, court-métrage de vingt-deux minutes, c’est le premier long-métrage de Rappeneau, qui fit ses classes comme scénariste et comme assistant sur deux films. Il s’agit d’une comédie, genre auquel il se cantonnera par la suite, avec des bonheurs divers. On s’agite et on parle beaucoup dans les films de Rappeneau, et la méthode a longtemps fait illusion, mais son dernier film, Bon voyage, en 2003, montrait qu’il y avait beaucoup de poudre aux yeux dans ses productions. Ici, on imagine les à-côtés de la vie en Normandie à la veille du Débarquement, et la fantaisie, quoique loin de celle d’Ernst Lubitsch, est encore passable, puisqu’il s’agit d’un premier film. Mais on perçut enfin les défauts du metteur en scène à partir de son Cyrano de Bergerac, en 1990, et le film qui suivit, Le hussard sur le toit, fut une vraie catastrophe artistique.

Rappeneau tourne peu, jamais moins de cinq ans entre deux films, parfois huit ans. Mais rien ne presse.

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Monsieur Vincent

Vendredi 4 septembre 2009 - Ciné Cinéma Classic

De Maurice Cloche, en 1947. Scénario de Jean Bernard-Luc et Jean Anouilh, dialogues de Jean Anouilh. Durée, 1 heure et 51 minutes. Noir et blanc, format 1,37/1. Sorti en France le 5 novembre 1947.

Biographie très pieuse de Vincent de Paul, prêtre catholique né en 1581 et mort en 1660, que le pape Clément XII a canonisé en 1737. Ses activités charitables se sont étendues sur plus de la moitié du dix-septième siècle, et il fonda une foule d’institutions et d’établissements pour porter secours aux malades. Le film que lui consacra Maurice Cloche, lui, est très banal, sans la moindre surprise ou révélation, ce qui ne l’empêcha pas d’être couvert de récompenses, dont le prix d’interprétation pour Pierre Fresnay à Venise l’année de sa sortie.

On n’en parlerait pas ici sans la participation d’une kyrielle d’acteurs célèbres pour les moindres rôles, puisque firent partie de la distribution Aimé Clariond (en cardinal de Richelieu), Jean Debucourt, Lise Delamare, Gabrielle Dorziat, Michel Bouquet, Jean Carmet, Marcel Pérès, Marcel Vallée (qui fut le père Muche dans deux versions de Topaze, en 1933 et en 1951), Paul Demange, Harry-Max, Claude Nicot, Jean Rougerie, et Jean-Marc Tennberg, la plupart du temps non mentionnés au générique !

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Qu’elle était verte ma vallée

Dimanche 6 septembre 2009 - Ciné Cinéma Classic

De John Ford, en 1941. Titre original : How green was my valley. Scénario de Philip Dunne, d’après le roman de Richard Llewellyn. Durée, 1 heure et 58 minutes. Noir et blanc, format 1,37/1. Sorti aux États-Unis le 28 octobre 1941, en France le 25 juillet 1946.

John Ford n’a pas réalisé que des westerns. Celui-ci relève de sa veine sociale, à laquelle on peut aussi rattacher Les raisins de la colère, tourné l’année précédente. Là, il adapte le long roman de Richard Llewellyn, qu’il simplifie beaucoup, tout en lui conservant son caractère émouvant... et socialement revendicateur. Les décors et la photographie sont pour beaucoup dans la réussite du mélodrame, et les acteurs sont très bons. En vedette, Walter Pidgeon, qui incarna longtemps une sorte de couple cinématographique idéal avec sa partenaire Greer Garson, et tourna 135 films et téléfilms, et surtout un acteur enfant très doué, Roddy McDowall, qui, âgé de treize ans, avait déjà dix-huit films derrière lui, et devait en tourner... 252 ! Un record, sans doute. Maureen O’Hara, toujours très belle, est ici un peu en retrait, car l’enfant, également narrateur, a le premier rôle.

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Woody et les robots

Lundi 7 septembre 2009 - Ciné FX

De Woody Allen, en 1973. Titre original : Sleeper. Scénario du réalisateur et de Marshall Brickman. Durée, 1 heure et 29 minutes. Couleurs, format 1,85/1. Sorti aux États-Unis le 17 décembre 1973, en France le ler mai 1974.

C’est une simple pochade. Woody parle beaucoup moins que dans les films qui viendront ensuite, et s’agite beaucoup plus. Le thème rappelle Hibernatus, avec Louis de Funès, mais, alors que dans ce film il s’gissait d’un homme du passé ramené à l’époque contemporaine, dans Sleeper, il s’agit d’un homme du présent qui se réveille dans un avenir lointain, deux cents ans plus tard. Les contemporains de cette époque lointaine vivent dans un monde artificiel où ils sont servis par des robots, et où même l’amour est désincarné et ne se pratique plus que dans les machines appelées Orgasmotron ! Le personnage joué par Woody est évidemment un peu déboussolé, et sa présence va tout détraquer.

Quelques plaisanteries satiriques émaillent le dialogue. Ainsi, quand on lui demande qui étaient ces hommes de son époque dont on lui présente les photos, devant le portrait de notre grand Général, il commente « C’était Charles De Gaulle. Il avait un show à la télévision ».

Une petite particularité : la musique de jazz qui accompagne le générique et quelques scènes est jouée par l’orchestre où Woody lui-même jouait de la clarinette. Présence également, dans le principal rôle féminin, de Diane Keaton, qui a été l’une de ses épouses.

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Le train de 16h50

Lundi 14 septembre 2009 - Arte

De George Pollock, en 1961. Titre original : Murder she said. Scénario de David D. Osborn, David Pursall et and Jack Seddon, d’après le roman d’Agatha Christie 4.50 from Paddington. Durée, 1 heure et 27 minutes. Noir et blanc, format 1,66/1. Sorti aux États-Unis le 7 janvier 1962.

Le réalisateur est britannique et a réalisé quatre films d’après Agatha Christie entre 1961 et 1965, celui-ci étant son premier. Les trois premiers utilisaient la même interprète, Margaret Rutherford, dans le rôle de miss Marple – le quatrième, Ten little Indians, ne faisant aucune place à ce détective amateur. On n’en parlerait pas si le film et ceux qui ont suivi n’avaient été désavoués par l’auteur des romans, qui estimait, à juste titre, que l’interprète était à l’opposé de son personnage. Margaret Rutherford, en effet, était une sorte de dragon aussi peu féminine que possible, et incarnait un personnage très brusque et tyrannique, à l’opposé de la charmante vieille dame des romans, qui était toute d’intelligence, de tact et de délicatesse.

Malheureusement, le public fit un succès à cette conception bizarre de miss Marple.

Il faut noter que le roman a connu un remake en France, mais dans des conditions surprenantes : le réalisateur Pascal Thomas reprit l’histoire (et jusqu’à certaines répliques présentes dans le premier film), mais changea le titre et les personnages, adoptant comme héros de l’histoire les deux jeunes détectives Tommy et Tuppence Beresford, vieillis d’une génération pour correspondre à l’âge de ses interprètes Catherine Frot et André Dussollier. Le titre qu’il utilisa fut celui d’un recueil de leurs nouvelles, Le crime est notre affaire, qui ne contenait pourtant pas cette histoire, et le générique de fin ne fit rien pour dissiper cette inexactitude. De quoi se demander à quoi rimait ce procédé.

Le film de Pollock n’était pas désagréable, et la musique surtout, due à Ron Goodwin, était très alerte et restait en mémoire longtemps après.

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Lady Hamilton

Mercredi 16 septembre 2009 - Ciné Cinéma Classic

D’Alexander Korda, en 1941. Titre original : That Hamilton woman. Scénario de Walter Reisch et Robert Cedric Sherriff. Durée, 2 heures et 8 minutes, qui semble avoir été raccourcie à la télévision. Noir et blanc, format 1,37/1. Sorti aux États-Unis le 3 avril 1941, en France le 20 décembre 1945.

Alexander Korda était hongrois, il a débuté dans son pays en 1914, et a fait une carrière internationale, passant par l’Allemagne à partir de 1920, puis les États-Unis à partir de 1927, puis la France à partir de 1931 (le Marius de Pagnol, c’était lui !), puis l’Angleterre à partir de l’année suivante. Lady Hamilton est son antépénultième film, tourné avec le couple vedette (et marié) Laurence Olivier et Vivien Leigh – laquelle était devenue vedette avec Autant en emporte le vent en 1939.

L’histoire raconte les amours de l’amiral Nelson et d’Emma, épouse de sir William Hamilton, ambassadeur du Royaume-Uni au royaune de Naples, au début du dix-neuvième siècle, liaison évidemment scandaleuse dans le contexte historique. Sans jamais le voir, on parle beaucoup de Bonaparte, qui devient empereur en cours de récit. Vivien Leigh est éblouissante, elle parle le français et l’italien, et elle est presque aussi exubérante qu’en Scarlett O’Hara. Les maquettes des combats navals sont très jolies, mais on a oublié de faire bouger les bateaux, curieusement immobiles. Très belle photographie de Rudolph Maté, artiste né en Pologne et qui est resté une référence. Le maquillage de Laurence Olivier a été soigné, pour que le fait qu’il ait été éborgné (il a aussi perdu un bras) ne le rende pas repoussant, et le résultat est un film très romanesque. Sur le sérieux historique, rien à dire, le but n’était pas de donner une leçon d’histoire, mais de faire un film patriotique (Korda était un ami de Churchill). En Angleterre à cette époque, c’était une constante du cinéma.

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Vitus, l’enfant-prodige

Vendredi 18 septembre 2009 - Arte

De Fredi M. Murer, en 2006. Le titre original est seulement Vitus. Scénario du réalisateur, de Peter Luisi et de Lukas B. Suter. Durée, 1 heure et 40 minutes en Suisse, le pays producteur (mystérieusement, 20 minutes de plus en Allemagne et 23 minutes de plus aux États-Unis). Couleurs, format 1,78/1. Sorti en Suisse Allemanique le 2 février 2006, le 14 février 2006 en Allemagne, le 9 janvier 2008 en France.

Ce film n’a pas vraiment d’intérêt cinématographique, et n’est cité ici que pour la raison qu’il a révélé un jeune musicien exceptionnel, Teo Gheorghiu, qui n’a que dix-sept ans depuis le 12 août, mais en avait seulement quatorze lors du tournage. Né près de Zürich où il vit toujours et où il a donné son premier concert, ce jeune homme est un génial virtuose du piano, et le film est une adaptation très romancée de son existence, laquelle a été beaucoup moins agitée. Il joue donc Vitus, un garçon surdoué, dont les dons, non seulement intellectuels, mais aussi et surtout pour le piano, incitent ses parents à vouloir en faire un phénomène, mais si maladroitement qu’il finit par se révolter : à treize ans, il simule un accident et feint d’avoir perdu son intelligence (son Q.I. apparent tombe à 120) et son aptitude pour la musique. Cependant, les difficultés financières de son grand-père, près de perdre jusqu’à sa maison, le poussent à s’initier à la Bourse, à faire fortune en prenant l’aïeul comme prête-nom, et à... racheter l’entreprise où son père travaille et qui allait le licencier ! Sa supercherie est révélée à la mort du grand-père, il redevient pour tous le génie qu’il était, et le film se termine par un concert à la Tonhalle de Zurich où il interprète le concerto pour piano de Schumann, évènement qui a réellement eu lieu pour Teo !

Les films sur la musique souffrent souvent d’être interprétés par des acteurs qui ne savent pas vraiment jouer : ils sont alors plutôt ridicules. Ici, cela n’est évidemment jamais le cas, et l’interprète n’est pas doublé, ni pour l’image ni pour le son. Comme il est d’une virtuosité remarquable, c’est un véritable régal pour les mélomanes. Et le garçon est bon acteur, ce qui ne gâte rien.

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L’emprise

Lundi 28 septembre 2009 - Ciné Polar

De John Cromwell, en 1934. Scénario de Lester Cohen, d’après un roman de W. Somerset Maugham, dialogues d’Ann Coleman (non citée au générique). Durée, 1 heure et 23 minutes. Noir et blanc, format 1,37/1. Sorti aux États-Unis le 28 juin 1934. Titre original, Of human bondage, mais les titres adoptés dans les autres pays sont pittoresques : « Captif du désir » en Espagne et en Italie, « Esclaves du désir » ou « Servitude humaine » au Brésil, ce dernier titre étant le plus correct.

Il s’agit manifestement d’un mélo, et sa diffusion sur une chaîne (au demeurant excellente) consacrée au genre policier laisse rêveur. Leslie Howard incarne Philip, un jeune homme sensible, très gentleman et qui a tenté de devenir peintre à Paris, mais a dû abandonner par manque de talent. Rentré à Londres, il tente des études de médecine, bien que légèrement impécunieux, et tombe amoureux d’une serveuse, Mildred, incarnée par Bette Davis, qui ne voit en lui qu’un accompagnateur généreux, autrement dit un simple pigeon, et le dédaigne parce qu’il est handicapé (il a un pied-bot). Bientôt, elle le largue pour un type plus argenté, Emil, qui, déjà marié, ne tarde pas à l’abandonner, enceinte. Elle revient à Philip, qui la reprend et donc délaisse Norah, une femme qui l’aime et qui vit de romans sentimentaux qu’elle écrit « pour les cuisinières ». Mais Mildred s’entiche d’un ami de Philip, un type qui la fait rire, Harry Griffiths, et quitte Philip. Puis Harry ne tarde pas à la larguer à son tour, elle revient à Philip, qui, pour cela, ne donne plus signe de vie à Sally, une fille bien et qui l’aime. Mais Mildred, qui se sent d’une condition inférieure, saccage l’appartement de Philip, brûle les chèques que lui avait envoyés un vieil oncle dont il est l’héritier, et s’enfuit. Philip alors se fait opérer, n’a plus son pied-bot, réussit son examen de médecine et trouve un engagement à bord d’un bateau, quand on lui apprend que Mildred, tuberculeuse, est à l’agonie. Elle meurt enfin, Philip hérite de son vieil oncle et renonce à partir pour vivre heureux avec Sally.

Cinq ans avant Autant en emporte le vent, Leslie Howard est déjà ce parfait gentleman triste que Scatlett O’Hara aimera toute sa vie, en vain. Bette Davis, qui ne joue au cinéma que depuis trois ans, en est déjà à son vingt-troisième film, mais, jusqu’à la dernière scène, elle n’a pas encore ce visage très marqué qui fera d’elle cette garce inégalable, un peu comme Marlene dans L’ange bleu n’est pas encore Dietrich – les deux films ont d’ailleurs des similitudes, un homme bien tombant amoureux d’une femme indigne de lui. Mais ici, la déchéance épargne l’homme et ne frappe que la garce !

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Sénéchal le magnifique

Dimanche 20 septembre 2009 - Ciné Cinéma Classic

De Jean Boyer, en 1957. Scénario du réalisateur et de Jean-Jacques Rouff, dialogues de Jean Manse et Serge Véber. Durée, 1 heure et 18 minutes. Noir et blanc, format 1,37/1. Sorti en France le 24 mai 1957.

Sénéchal, joué par Fernandel, est un acteur de seconde zone, qui se produit au théâtre dans des tournées minables. Mais les circonstances (il est pris pour un véritable officier de la Légion étrangère) vont l’amener à jouer dans la vie des rôles bien plus intéressants. Tout cela va le conduire devant un tribunal, où il plaide sa cause lui-même, devant un « public » si enthousiaste qu’il est aussitôt acquitté !

Le film est bien sûr taillé sur mesure pour Fernandel, qui est aussi « magnifique » ici que son personnage.

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Patton

Lundi 21 septembre 2009 - Ciné Cinéma Classic

De Franklin J. Schaffner, en 1970. Scénario de Ladislas Farago (d’après son livre Patton: Ordeal and triumph), Omar N. Bradley (d’après son livre A soldier’s story), Francis Ford Coppola et Edmund H. North. Durée, 2 heures et 50 minutes. Couleurs, format 2,20/1. Sorti aux États-Unis le 4 février 1970, en France le 24 avril 1970.

Franklin J. Schaffner fut un excellent réalisateur, qui débuta à la télévision en 1949 avant de passer au cinéma en 1963, avec The stripper, sans abandonner toutefois la télé, qu’il ne lâche qu’en 1967. En 1968, il réalise La planète des singes, un triomphe, puis Patton deux ans plus tard, qui raconte les aventures mouvementées du célèbre général durant la Deuxième Guerre Mondiale, en Afrique du Nord puis en Italie, en France et en Allemagne. Le film est centré sur un incident qui faillit lui coûter cher (il avait giflé un soldat malade, qu’il tenait pour un lâche).

George C. Scott tient le rôle, et sa forte personnalité rend son interprétation plus que crédible.

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Dernière mise à jour de cette page le mardi 8 septembre 2020.