Œuvres citées : Un jour à New York – On the town – Un Américain à Paris – Arachnophobie – Arachnophobia – Jaws – Les dents de la mer – The birds – Les oiseaux
Personnes citées : Stanley Donen – Gene Kelly – Frank Marshall – Don Jakoby – Wesley Strick – Al Williams – Steven Spielberg – Kathleen Kennedy – John Goodman
De Stanley Donen et Gene Kelly, en 1949. Titre original, On the town. Scénario d’Adolph Green et Betty Comden, d’après leur spectacle sur scène, et sur une idée de Jerome Robbins. Durée, 1 heure et 38 minutes. Couleurs (Technicolor), format 1,37:1. Sorti aux États-Unis le 8 décembre 1949, en France le 17 mai 1950.
Le film a été entièrement tourné à New York, beaucoup dans la célèbre Cinquième Avenue. Mais il faut convenir qu’il est assez mollasson, et l’on doit attendre plus d’une heure pour voir un numéro dansant un peu sophistiqué, préfigurant, toutes proportions gardées, le ballet d’Un Américain à Paris – encore ne dure-t-il que cinq minutes. Le thème est d’autant plus « bateau » que c’est une banale histoire de trois matelots en permission : leur navire de guerre ne reste que vingt-quatre heures dans le port de New York, et c’est le temps qu’ils ont pour se trouver, évidemment, des filles. Inutile de dire qu’ils y parviennent, mais que, puritanisme aidant, ils n’en feront pas grand-chose.
Frank Sinatra, au faite de sa popularité, est très bon, et Ann Miller avait les plus belles jambes du cinéma mondial. Le film est loin d’être le chef-d’œuvre espéré, il ne montre rien de très inattendu, mais il se laisse voir.
De Frank Marshall, en 1990. Titre original, Arachnophobia. Scénario de Don Jakoby et Wesley Strick, d’après une histoire de Don Jakoby et Al Williams. Durée, 1 heure et 43 minutes. Couleurs, format 1,85:1. Sorti aux États-Unis le 18 juillet 1990, en France le 17 avril 1991.
Réalisé par un des deux producteurs habituels de Spielberg, l’autre étant Kathleen Kennedy – elle et tonton Steven sont aussi producteurs du présent film –, Arachnophobie suit le bon exemple de Jaws (en français, Les dents de la mer) et The birds (en français, Les oiseaux), en prenant son temps avant de déclencher le déferlement final. Rien de gore ni d’horrifique dans tout cela, mais un suspense correctement réglé ainsi que pas mal d’humour, notamment avec le personnage de John Goodman. Les araignées, à ce que j’ai compris, sont souvent mécaniques, et c’est très bien fait.
Sites associés : Yves-André Samère a son bloc-notes films racontés
Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.